2 semaines intrépides au cœur d’une Colombie multiculturelle et multicolore
Avec les copains venus d’Europe
Une cheminée, des murs en briques rouges, des moulures en bois dans les angles d’un plafond aux solives bien ordonnées, un escalier au vernis sombre, et derrière nous, un bar dont les manettes chromées des tireuses à bières brillent et reflètent les lueurs de la ville. Nous ne sommes pas dans un pub de Manchester, mais bien à Bogota, en Colombie. Avec ses airs de Poudlard, l’hostel Bandido est un bel endroit où passer quelques nuits. Et ce soir-là, le vendredi 4 mars à 21h, la porte principale s’ouvre et Romain et Vérane entrent dans la pièce, fatigués mais heureux d’être arrivés.
Nos copains français, venus cette fois-ci de Suisse où ils travaillent, nous rejoignent en Colombie pour 15 jours. Jamais4sanssacs, donc ! Le programme est millimétré ! Contrairement aux mois précédents, puisque leur timing est serré, on va galoper à travers le pays pour visiter les endroits recommandés pour un tour de deux semaines. Je connais Romain depuis 10 ans, en école d’ingénieur, mais il s’agit là de notre premier voyage ensemble ! Ca s’annonce « tip-top » comme ils disent en Suisse !!
Bus un jour, bus toujours
Après une première et courte nuit (on a quand même bu une bière à l’hostel le soir), levé tôt pour partir à Salento ! Pendant 15 jours nous allons prendre beaucoup de bus, et ça signifie manger sur le pouce ou même parfois complètement zapper un repas. Pour survivre, on reprend le rythme des empanadas. On en aura de tous les styles : des bonnes, des moins bonnes, des mauvaises, au maïs, en pâte à bugnes, frites dans l’huile, au riz et à la viande, aux légumes, au jambon/fromage, pâte fine, pâte épaisse. Autant de façon de faire qu’il y a de colombiens ! Mais j’avoue que je ne m’en lasse pas encore 😉
En revanche, on n’accroche pas vraiment pour toutes leurs pâtisseries au mélange sucré / salé : des beignets au fromage, fourrés de confiture de bocadillo, une pâte de goyave. Le mélange est étonnant…
Nos empanadas en poche, on regarde le paysage défiler derrière les vitres du bus. On commence par une longue descente, du plateau de Bogota (à 2500m) à la grande vallée du Rio Magdalena à 200m d’altitude. Après la ville d’Ibagué, le bus s’engouffre dans des canyons hauts et étroits, où la route serpente à flanc de montagne. Viaducs et champs de bananiers, camions lents mais superbes, vendeurs de fruits, légumes et empanadas qui bordent la route, c’est un véritable spectacle qui s’offre à nous. On remonte à 3000m dans les nuages, à l’altitude des paramos. Cet écosystème typique des Andes tropicales, est reconnaissable par sa végétation rase, faite de fougères et de plantes grasses dont les frailejones en sont le symboles.
Salento, café et rues colorées
Après un changement de bus à Armenia, nous voilà arrivés à Salento, dans la région du café. Architecture coloniale, maisons colorées et pleines de charmes, boutiques de souvenirs, chevaux et jeeps de l’armée américaine. Malgré un tourisme omniprésent, le village n’a pas encore perdu son âme colombienne et montagnarde. Les habitants sortent le grand jeu le week-end lorsque les touristes colombiens débarquent en famille, mais la semaine le rythme est beaucoup plus calme, et le village respire.
Nous y passons deux jours, avec au programme la visite d’une finca de café. Dans cette ferme familiale qui possède 5 ha, qui ne vit que grâce au tourisme (100% de la production est revendue à la ferme ou à Salento, rien n’est exporté), on nous explique le processus. Dans l’ordre : la graine est plantée, germe, grandie, est mise en pleine terre et l’arbuste commence à donner des fruits après 1 an. Lorsque la baie est récoltée (en mai-juin), elle est mélangée avec d’autres et fermente pendant 24h, la coquille est enlevée et le grain sèche ensuite au soleil ou dans un four, avant d’être torréfié (cuit à très forte température), puis moulu.
Mis à part les moustiques et les sandflies qui nous piquent les jambes et les bras, la visite est très intéressante et ludique !
Le soir, on rejoint deux français rencontrés sur la route, Laura et Paul, pour jouer au Tejo. Ce jeu traditionnel colombien (légère ressemblance avec le bowling) n’est pas pour les personnes cardiaques ! En effet, l’objectif est de lancer un poids de 700g en métal sur une cible d’environ 1 m² située à plusieurs mètres, et constituée de glaise et d’argile. Au centre de cette cible se trouve un anneau en métal sur lequel on place plusieurs pétards, et le poids que l’on lance, s’il vient toucher l’anneau central, crée une étincelle qui déclenche le pétard. Ainsi, c’est un peu dangereux pour les débutants (comme nous) qui loupons souvent la cible, et tout le monde sursaute lorsque les joueurs d’à-côté réussissent à faire sauter leurs pétard. Mais d’après les colombiens, le but principal du jeu est surtout de commander un grand nombre de bières par personne et de consommer tout en jouant 😂
Vallée de Cocora, rando compliquée avec les plus hauts palmiers du monde
Après la ferveur du dimanche, on compte sur un lundi plus calme pour aller à la Vallée de Cocora. Si Salento s’est détaché touristiquement des autres villages de la région, c’est qu’il est parfaitement placé pour permettre de visiter cette vallée à seulement 20 min de Jeep (monopole complet, il n’y a pas de bus). A Cocora, on trouve les plus grands palmiers du monde : les palmiers de cire. De 45 à 60m de hauteur, il s’agit d’une espèce protégée car peu d’endroits au monde permettent leur développement.
Il est 10h, le temps est magnifique et l’on démarre la rando que l’on avait préparé la veille. Deux rivières traversées sur des ponts de fortune, et un premier poste de garde nous indique que l’on doit faire demi-tour, un pont s’est écroulé plus loin et le sentier est fermé… On revient donc sur nos pas, et on reprend un début d’itinéraire plus touristique. Après 30 min, les gens font également demi-tour car le chemin est soit-disant fermé et passent par un autre sentier, encore plus touristique.
On décide de pousser un peu plus loin, on traverse de nouveau la rivière et on se retrouve dans la jungle, seuls sur un chemin de plus en plus étroit et mal entretenu. Le sentier monte sec, et à 12h la pluie commence à tomber… Le moral tombe vite très bas, Romain glisse sans arrêt sur la boue, Vérane n’est pas très bien non plus, et moi je peine à prévoir le chemin restant car le tactile de mon téléphone est de plus en plus compliqué avec toute cette pluie. Finalement on arrive en haut, trempés, après quelques passages un peu difficile et des bestioles un peu partout. On redescend de l’autre côté. On récupère le chemin touristique, et tout le monde ouvre des yeux ronds en nous voyant débarquer de la forêt au-dessus d’eux. A peine remis de nos émotions, un jeune, derrière une petite échoppe d’empanadas, nous hèle (en espagnol) :
« Eh vous, vous avez vos billets ??
– Nos quoi ??
– Vos billets ! Vous êtes sur une propriété privée, passer par ici vous coûte 20 000 COP par personne (le prix d’un resto!). Si vous ne voulez pas payer, vous repassez par le chemin dont vous venez.
– On n’a pas d’argent, et c’est trop dangereux de retourner de l’autre côté avec cette pluie. On va rentrer par ici.
– Hors de question, je vais appeler la police.
– Et bien vas y, on les attendra en bas. »
(J’avais entendu parler de cette possibilité que des fermes du coin « arnaquent les touristes » pour demander de l’argent, sans aucun panneaux officiels (on est quand même dans un parc national) ni personne pour contrôler ça – on l’a joué au culot)
Et on part tous les quatre. Arrivé en bas, on passe rapidement entre les gens qui faisaient le check, ils ne nous disent rien et évidemment les flics n’étaient pas là. Un petit coup de stress mais une petite satisfaction quand même… 🙂 mais le temps passe, il est déjà 14h et la pluie ne s’est pas arrêtée, ce sont des trombes d’eau qui tombent à présent. Le chemin s’est transformé en torrent, on ne voit plus le paysage, nous sommes trempés jusqu’aux os et on commence à avoir froid. Tout le monde se met soudainement à agiter les bras et à regarder en face de l’autre côté de la rivière. Plus bas, à 200m de nous, un gigantesque pan de la montagne s’est détaché et s’effondre en direct sous nos yeux dans la rivière, entraînant avec lui une partie de la forêt. C’est impressionnant, je n’ai jamais vu ça. La terre, la boue, la pluie, la rivière et les arbres, tout se mélange. C’est hyper flippant, on ne sait pas ce qu’il va advenir des ponts plus bas ou s’il y a des gens le long de la rivière puisque le niveau va monter brutalement… et on ne saura pas si ceci en est l’origine ou pas, mais nous allons passer l’heure suivante à attendre que les jeeps arrivent, sous la pluie… Une bonne centaine de touristes, locaux et étrangers, attendent là leur retour à Salento. Finalement les 4×4 arrivent, on apprend que la route avait été bloquée plus bas et qu’ils ont dû dégager la chaussée, un glissement de terrain parait-il. On monte debout à l’arrière du véhicule avec Manon, accrochés au roof, le visage fouetté par la pluie, à plus de 40 km/h. On arrive à l’hostel autour de 16h30, trempés, sales et exténués. Après une bonne douche, une lessive, les bouclages de sacs pour le soir, on boit quelques vins chauds et on rigole enfin de cette histoire. Quelle aventure !!
Medellin, ville de contraste et de renouveau
Pas vraiment le temps de souffler puisqu’un bus de nuit nous emmène à Medellin à 22h. Le bus mettra 13h au lieu des 8h annoncés, à cause d’un pont fermé plusieurs heures pour travaux. Après un bon petit déjeuner, on se retrouve dans notre Airbnb, magnifique avec sa vue sur la ville. Journée calme, repos !
Mercredi 9 mars, on se lève tôt pour aller visiter la Comuna 13, avec David, guide local de la boite Aic Tour. Ce district de Medellin, situé sur les flancs des collines au sud-ouest de la ville, a subi une gigantesque transformation depuis une dizaine d’années. Ce quartier a été construit rapidement, chaotiquement et sans contrôle dans les années 70, lorsque la population rurale quittait les campagnes afin d’échapper aux violences liées aux cartels de drogue. Il devint rapidement un lieu idéal pour les gangs et les narcotraficants, qui firent régner la peur et la violence. En 2002, le gouvernement colombien lança l’opération Orion, qui se termina dramatiquement avec de nombreuses balles perdues et des victimes civiles innocentes. Dix ans plus tard, de nombreuses associations ont été créés, tentant de faire changer les choses dans ce quartier via l’art (danse, rap et street-art), l’éducation, les infrastructures et le tourisme. On imagine que tout n’est pas rose encore, mais d’après notre guide il y a eu un vrai changement pour la population qui voit son avenir s’éclaircir peu à peu. Les graffitis sont superbes, ils racontent ces années de violence et l’espoir qui émerge de la Comuna 13. Je vous laisse apprécier en images ! Pour les infrastructures, le gouvernement colombien a investi quelques millions d’euros pour construire des escalators (utilisés aussi bien par les touristes que les locaux), des zones de sport, des écoles…
Après un déjeuner local (je goûte au mondongo, soupe de tripes – pas terrible), on se rend au NE de la ville. On part au ski ! Ou presque… dans les cabines téléphériques de Poma, l’entreprise de l’Isère qui conçoit les remontées mécaniques de nos stations de ski, on survole les immeubles, les ruelles, les escaliers étroits et les grandes avenues ! On se rend au Parque Arvi, terminus de notre téléphérique. A part le passage au-dessus de la forêt, l’endroit ne vaut pas le détour puisque tout est payant et que l’on ne peut rien faire à cette heure-là…
Guatape, hauts reliefs et bas-reliefs !
Le lendemain, mission Guatape ! A 2h de Medellin, on saute du bus au pied d’un éperon rocheux, l’activité principale de la région : El Peñon de Guatape. 700 marches plus tard, on découvre la vue, magnifique. Le village à 3 km s’étend au bord d’un lac de barrage aux bras tentaculaires. Le paysage se rapproche de la Suède ou de la Finlande ! Bon mis à part notre altitude, quasiment 2000m, c’est presque ça ! Le village en lui même ressemble un peu à celui de Salento, avec une différence majeure, la présence des bas-reliefs sur certaines maisons riches, tradition vieille d’un siècle et qui fait la renommée del pueblo.
Retour à Medellin, et le soir on profite de la terrasse pour se faire un bon repas maison, avec viande-barbecue et légumes-plancha ! On apprend également quelques pas de salsa à Romain et Verane, en prévision de la soirée de demain ! Car ce vendredi 11 mars, je souffle mes 30 bougies ! En Colombie, à Medellin, pendant notre tour du monde… c’est plutôt chouette 😀
30 ans en Colombie, salsa toute la nuit !
Aujourd’hui c’est repos, shopping, pizzeria excellente (merci les copains pour le cadeau ❤️), et soirée au Son Havana ! Club de salsa cubaine, avec musique live. C’est fabuleux, on est installé sur un bord de la salle, en face du groupe qui joue, plein d’énergie : chanteur, batteur, trompettiste, saxophoniste, percussionniste, tromboniste, contrebassiste et pianiste ! Les couples se forment et se reforment en fonction des invitations à danser, c’est beau, c’est fluide (contrairement à nous !), ça virevolte, chancèle, se courbe, se déhanche et les sourires sont partout. La bouteille de rhum qui accompagne tout ça y est aussi pour quelque chose… C’est une belle soirée !
Mais le lendemain, dur retour à la réalité. Après 3h de sommeil, on embarque dans un bus en direction de Carthagène des Indes ! Départ à 8h, on arrivera le soir à 23h (le temps de décuver), et à 00h dans notre guesthouse, que l’on trouvera… fermée ! La proprio dort, et tous les gens du quartier qui sont dehors en train de boire un coup, viennent frapper à la porte en criant (« E-VE-LYYYNNNN » !! bam bam bam). C’est assez drôle, et finalement après plusieurs appels on finit par venir nous ouvrir.
Carthagène des Indes, l’Histoire haute en couleurs
Le quartier est très mignon. Juste à l’extérieur de la zone fortifiée historique de Carthagene, ce sont de petites rues étroites, aux maisons de 2-3 étages maximum, dont les façades colorées et en bon état rende la ville chaleureuse et agréable. Si notre quartier a su garder une âme populaire et locale (bien qu’embourgeoisée), le centre-ville derrière les murailles est devenu, selon moi, un peu vitrine et a perdu son âme. De nombreuses boutiques de luxes (avec une grosse clientèle américaine), superbement entretenues avec leurs couleurs punchy et de belles plantes qui courent sur les murs, contrastent avec la population locale qui vient des quartiers pauvres de l’autre côté de la ville pour mendier, faire du rap dans la rue, danser ou jouer de la musique contre quelques pièces. On déambule dans la ville, on visite le fort San Felipe de Barajas qui permit aux espagnols de repousser la plus grosse attaque anglaise en 1741, et sans qui l’Amérique du Sud parlerait aujourd’hui principalement anglais, et non espagnol !
C’est également le week-end des élections législatives, et pour l’occasion la vente d’alcool est interdite du samedi soir au lundi matin. Ainsi, de nombreux bars sont fermés, les discothèques aussi, et on se retrouve dans quelques situations rigolotes. Alors qu’on était sur les remparts pour admirer le coucher de soleil, on achète des canettes de bières à un vendeur ambulant avec sa glacière. 5 min plus tard, 2 policières viennent nous voir en nous disant que c’est interdit. On joue l’air surpris, et elles nous disent simplement de finir mais de ne pas en racheter ! Plus tard le soir, on prend un verre de vin au restaurant et le patron nous sert dans des verres colorés afin de tromper ceux qui nous regardent de dehors 😅
Pour le résultat, la gauche fait une percée historique et devance largement le parti de droite actuel dirigé par Ivan Duque, prévoyant peut-être un changement de régime pour les prochaines élections présidentielles de fin mai (et oui ici aussi !).
On profite aussi de l’animation de la plaza de la Trinidad, où tous les soirs, des familles entières viennent s’installer, en cercle sur les bancs devant l’église, en mangeant la nourriture de rue – grillades, arepas (galettes de maïs) fourrés à la viande, hot-dogs (qui sont ici très nourrissants), burgers ou brochettes. Un spectacle avec des cris d’enfants, des groupes de musique qui déambulent, des klaxons, des odeurs et beaucoup de fumée des bbq, dans une vraie ambiance festive.
Parc national de Tayrona, paradis vert doucement rongé par le tourisme
On quitte Carthagène, toujours en bus, pour le parc national de Tayrona – un écrin de verdure sur une côte caraïbéenne aride et stérile, au pied de la Sierra Nevada de Santa Marta. Dans ces montagnes sacrées qui abritent le plus haut sommet de Colombie (5775m) et une jungle dense et impénétrable, vivent encore quatre groupes ethniques indigènes, les Kogis, les Wiwas, les Arhuacos et les Kankuamos. Notre expérience dans ce parc reste mitigée. C’est hyper touristique, très cher, et le côté plage est surbondé, en plein vent, et parfois interdit à la baignade. Ce qui sauve nos 2 jours là-bas est la bienveillance et la gentillesse du patron et des employés de notre guesthouse, adorables. Malgré un confort très sommaire (dortoir avec moustiquaires sous une paillote), la vue est magnifique et l’ambiance nature/jungle dépaysante – les cris des singes hurleurs au loin, les araignées géantes devant la chambre, les colonies de fourmis et de termites rendent l’expérience encore plus… authentique 😄
Mais il est déjà l’heure de se séparer… les p’tits loups rentrent à Bogota pour prendre leur vol pour l’Europe. C’était une belle parenthèse dans notre voyage, un rythme plus intense que d’habitude mais quel plaisir de partager tout ça avec eux. L’article est un peu long mais il y avait beaucoup de choses à dire… et encore, il en reste beaucoup dans notre tête. Merci à vous deux d’être passés nous voir, merci pour votre bonne humeur et votre flexibilité, on a passé deux semaines incroyables ! Merci aussi pour votre option « transporteur international », puisqu’on vous a fait emmener et ramener pleins de petites choses qui nous manquaient ou nous encombraient.
Maintenant, un peu de REPOS pour quelques jours avant de nous diriger vers Barranquilla pour une aventure haute en couleur et en musique ! A très vite 😉
Théo
Et voici la vidéo de ces 2 semaines à 4 😉
4 commentaires
Levet annie
👋 👋 bonjour les loulous, très beau reportage, avec plein de péripéties, » c’est la loi de la jungle « !!!
Bisous et prrenez soin de vous.
Bonne continuation et bonne route
Vérane
Et ba il est bien chouette cet article ! Long mais c’était le minimum vu tout ce qu’on a vécu pendant ces 15 jours !!
Ces jours de voyage resteront gravés, de belles expériences et comme d’habitude des randonnées galères. Je me demande comment va être la prochaine haha !
Un beau voyage, des chouettes amis, toutes les conditions étaient réunies pour des vacances réussies 🙂
On ne se dit pas à très vite, mais on espère que le temps passera vite 🥰
Des bisous les p’tits chats
Chou
Salut tous les deux, cet article nous donne très envie de partager un bout d’aventure avec vous, J-44 avant les retrouvailles en Équateur
chouvellon
Toujours très agréable de lire les beaux articles tellement bien écrits. Ca permet vraiment de vivre l’aventure avec vous. Les moments de galère font aussi partie des grands voyages…Mais je vois que ca laisse aussi de forts souvenirs.
Binetôt les retrouvailles avec les parents avec qui vous allez pouvoir partager de nouvelles péripéties…Faites vous plaisir. Bisous