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Transatlantique, le récit de notre grande traversée

A mon tour de prendre la plume pour parler de navigation, de mer, d’océan, d’embruns et d’alizés. L’éternelle question que les navigateurs-écrivains ont dû se poser – dois-je utiliser des termes marins, ou vulgariser le récit ? Ce sera un peu des deux, avec un petit lexique pour que tout le monde s’y retrouve, à déployer ci-dessous, si besoin.

Lexique


Barre : Gouvernail du bateau
Border
 : Tendre (une corde)
Bout (prononcé « boute ») : Cordage
Carré : Pièce à vivre centrale du catamaran
Choquer : Relâcher (une corde)
Ecoute : Cordage permettant de régler l’angle d’une voile par rapport au bateau et au vent
Embruns : Gouttelettes d’eau salée issues des vagues, emportées par le vent
Génois : Voile avant
Mille : Unité marine de distance – 1 mille = 1,8 km
Nœud : Unité marine de vitesse – 1 nœud = 1 mille / h
Winch : Equipement mécanique fixé sur un bateau permettant de démultiplier la force appliquée sur une corde



Départ du Cap-Vert


Le soleil se glisse derrière les montagnes et teint le ciel en rose et or. Derrière nous, la ville de Mindelo s’allume petit à petit, comme des petits feux que l’on aurait dispersés dans la ville. Nous avons quitté le port il y a quelques minutes, après dix jours d’escale au Cap-Vert. Franck est à la barre, Philippe avec lui, et je suis avec Manon aux winches arrières pour dérouler le génois – c’est rapide, on oriente le bateau en se mettant vent arrière afin que la grand-voile fasse paravent, et on choque l’écoute de génois. Une fois la voile déroulée, on la borde un peu en passant le bout sur le winch – Franck remet le cap plein ouest, vérifie que les voiles sont tendues et bien gonflées, et qu’elles ne claquent pas. Et promis j’arrête avec les phrases incompréhensibles 🙂

Départ de Mindelo
Un peu de lecture pour le voyage



Nous sommes le mardi 7 décembre 2021, et notre transatlantique vient de commencer. Les sourires sont là, qu’est-ce que l’on est content de repartir ! A nous l’aventure, à nous l’océan, à nous le Nouveau Monde ! 2h plus tard, nous sommes au centre du chenal entre l’île de Sao Vicente et Santo Antao, dans lequel le Vent s’engouffre en hurlant du haut de ses 40 nœuds : « Vos premières navigations, c’était de la rigolade ! On va voir ce que vous avez dans le ventre maintenant ! ».

L’Océan Atlantique nous accueille à sa manière


Le bateau souffre, les voiles souffrent, et l’équipage aussi. Secoués dans tous les sens, à gauche, à droite, en haut, en bas, en diagonal… On apprend malgré nous les pas d’une nouvelle danse, et la première nuit est dure. Le lendemain, je me lève à 9h. Manon est à la barre, et presque abasourdi, je regarde autour de moi. Ciel gris, mer grise et parsemée d’écume. Des vagues énormes surgissent par l’arrière, montent bien au-dessus du pont, et au moment où l’on croit qu’elles vont s’abattre sur nous, elles finissent par soulever le bateau et nous font simplement surfer. Ouf ! Le spectacle est impressionnant, on se sent vraiment tout petit au milieu de cet univers déchainé. Je jette un coup d’œil aux écrans : 19 nœuds de vent apparent avec rafales à 25 et vitesse du bateau à 8,9 nœuds !

Les vagues qui dépassent largement l’arrière du bateau
Ecrans de bord



Les quatre premiers jours sont à l’image du ciel. Grisouilles, ternes, maussades. Tout le monde est un peu brassé – Philippe et Franck, amis de longue date et excellents marins tous les deux, admettent que la mer est particulièrement forte et que, sur un cata, il est plus difficile de s’amariner (faire passer le mal de mer) que sur un monocoque. Contrairement aux premières navigations, nous n’avons pas pu aller à l’avant du bateau une seule fois pendant 4 jours. Trop de vagues qui déferlent, d’embruns (il y a du sel partout), et il faut s’assurer en s’attachant aux lignes de vie du bateau – trop de contraintes et trop dangereux. En effet, dès que commence notre quart, il faut s’équiper. Short la journée et pantalon la nuit, veste imperméable presque tout le temps, brassière de sécurité (qui contient un gilet de sauvetage), et une sangle qui nous permet de nous attacher au bateau.



Pour préserver le matériel, les batteries et parce que les deux pilotes automatiques n’étaient pas assez puissants pour tenir la forte mer, notre skippeur préfère que l’on barre à chacun de nos quarts : nous sommes 4, donc nous faisons tous 3 quarts de 2h chacun. Après quelques jours on se met d’accord implicitement pour garder les même horaires journaliers, soit, pour ma part : 10-12h, 18-20h et 2-4h, tandis que Manon effectue tous les quarts après moi.

Vie à bord et pêche à la traine


Après les 5 premiers jours, on commence à souffler. Avec Manon nous préparons quasiment tous les repas (midis et soirs), Philippe fait souvent la vaisselle et Franck nous file un coup de main de temps en temps. Au début, on faisait simple – pâtes, riz, sauces. Mais maintenant que tout le monde se sent mieux, on élabore des plats plus variés. Poulet basquaise, dahl de lentilles, tarte poireaux-chèvre-lardons, fajitas, lentilles petit salé… On se régale 🙂




On profite d’une mer un peu plus calme pour mettre la canne à pêche à l’eau. 2h plus tard, Manon à la barre crie : « Ça mord, ça mord ! Poisson à la canne ! La vache c’est gros ! » et en effet, la canne se tord dans un bel arc de cercle, presque un demi-cercle. Au moment où Franck se précipite dessus, commence à peine à relever la ligne, Manon se met à la cape, c’est-à-dire qu’elle se met face au vent, puis la barre à l’opposé de la grand-voile, afin d’immobiliser le bateau. A cet instant, la ligne rompt et nous perdons le poisson et le leurre. Cela nous arrivera 3 fois sur toute la traversée ! C’est dire les bestioles qui rôdent autour de nous… !

Je travaille un peu sur le montage vidéo du blog, je fais des retouches photos, Manon écrit son article du Cap-Vert, et on tient tous les deux un journal de bord. Il y a des jours un peu vides et des jours agités, voici un exemple de mon carnet :

Jour 6. Aujourd’hui grand beau temps, c’est déjà ça ! En revanche le vent ne s’est pas calmé et semble garder la même ardeur pour les prochains jours. Relais à la barre. Je termine le bouquin génial de Joshua Slocum, premier navigateur en solitaire autour du globe sur un petit voilier, un 11m construit de ses mains, en 1895. Beaucoup d’humour, d’anecdotes d’époques (des amérindiens qui attaquent en pirogue, des berbères pirates qui le pourchassent). On pêche également un espadon, belle bête d’environ 1m, un peu dangereux à sortir de l’eau à cause de son rostre qui mesure presque 20 cm de long. Quelle dorsale magnifique ! Dans la nuit, quart avec des vents assez calmes mais une mer traitresse, hachée. J’étais à la barre un peu dans mes pensées, quand je jette soudain un coup d’œil à droite. Dans la nuit noire et devant le ciel étoilé, je perçois du coin de l’œil une montagne blanche d’écume qui s’abat sans bruit sur le bateau. Dépassant d’une quinzaine de centimètres le pont, elle vient balayer l’arrière du bateau et je me retrouve chaussures et chaussettes trempées, avec de l’eau jusqu’aux chevilles. Mais le pire est pour Franck qui dormait le hublot ouvert et qui, au beau milieu d’un rêve, se fait réveiller par des seaux d’eau qui lui tombent dessus. Draps, couettes, oreillers et même les bouquins sur les étagères sont trempés !


Faune marine et oiseaux de mer


Pendant les premières navigations, nous avions pu pratiquer le réglage des voiles, du spi, faire des manœuvres et barrer. Mais cette fois c’est plus monotone, les vents sont forts et la route est presque toute droite, sans virements de bord. Pas d’animaux non plus – pas de dauphins, pas de baleines, pas de tortues, ça change des premières nav’ ! Seulement des oiseaux de mer les jours où le vent baisse un peu, que l’on apprend à connaitre. Il y a les petites hirondelles qui virevoltent au ras de l’eau, sans jamais s’arrêter. Elles se faufilent entre les vagues, plus ou moins proches du bateau. Il y a ceux qui planent haut dans le ciel, ceux qui planent en rase motte et qui effleurent les vagues du bout de leurs ailes à chaque virage. C’est superbe, à chaque fois je me précipite dehors pour les observer avant qu’ils ne disparaissent derrière une vague plus haute que les autres.

Phaéton à bec jaune qui survol le mât



Autre divertissement à bord – les poissons volants ! De 2 à 30 cm, bleus foncés sur le dos et bleus clairs sur le ventre, ailes fines sur les côtés, on les voit qui s’éparpillent par dizaines à l’avant du bateau. Surement apeurés par l’ombre et l’étrave du navire qui fend la mer, ils prennent la fuite à leur manière, par les airs. Certains font des vols de plus de 200m, entre 50 et 80 km/h ! Un soir, j’étais assis sur le canapé extérieur, à l’arrière du bateau. Il faisait nuit, Philippe à la barre, Manon et Franck étaient à l’intérieur. Soudain, un grand bruit à 20 cm de moi – je tourne la tête, allume ma frontale et je vois un poisson volant frétiller par terre. Il s’était éclaté contre la baie vitrée derrière moi, j’ai failli me le prendre en pleine tronche !



Le ciel nous tombe sur la tête !


A partir du huitième jour, le temps reste beau une grande partie de la journée. Du ciel bleu et quelques cumulus dispersés. Seulement, en fin de journée, une barre de nuage plus sombre et plus haute nous fonce dessus. Le vent s’est un peu calmé, et il fait grand soleil au-dessus de nous. Mais tout ça est trompeur… Le temps de tourner la tête, de discuter d’autre chose, et voilà le grain qui s’abat sur nous. La mer se creuse immédiatement, le vent se déchaine avec des rafales à plus de 30 nœuds. Pour le barreur c’est un enfer, presque mission impossible de tenir son cap car le vent change sans arrêt de direction. Et d’un coup, sans prévenir, des trombes d’eau s’abattent sur le navire. Là, deux options : soit on est prêt soit on ne l’est pas. Au début nous l’étions rarement… Un peu en surtoile, il faut réduire le génois dans l’urgence, à la manivelle sous la pluie. On s’entend à peine, la pluie bat fort sur le pont du catamaran, alors on crie : « Encore quelques tours, vas-y ! Oui c’est bon là ! Tu peux choquer un peu l’écoute stp ??? Eh merde je suis trempé… ».

Avant le grain…



Pour les quarts de nuit c’est la même chose, sauf qu’on est seuls dans la tourmente, et qu’on ne voit pas forcément les nuages arriver. Mais on prend vite le coup de main, surtout moi qui ai la malchance de me prendre un grain chaque nuit pendant presque 6 jours. Je m’équipe intégralement avant de commencer mon quart, et dès que je sens la mer s’agiter un peu, que les nuages masquent les étoiles, alors je trouve mon point d’équilibre sur la barre, la lâche quelques secondes pour rouler le génois et vite retourner m’attacher à la barre. En général, c’était le timing parfait car quelques secondes plus tard le vent monte et la pluie tombe.



Un soir à 3h du matin, la pluie tombait doucement lorsque subitement, le vent tourne de 60°, et le déluge commence… En 5 min je suis rincé, j’ai juste le temps de fermer la baie vitrée du carré, ce qui réveille Philippe qui dort au milieu. Je lui file mon portable en vitesse et retourne à la barre, où je me prends encore des litres d’eau pendant 20 min. Trempé de la tête aux pieds, je crie à Philippe qui me regarde, bien au chaud à l’intérieur : « Tu vois, j’échangeais aujourd’hui avec mes parents par mail. « Vous vivez une expérience magique », me disait mon père ! Oui magique, génial, j’ai que ça en tête là tout de suite !!!!!! ». Faire une transat’ qu’ils disaient… Ce sera fun, qu’ils disaient… 

Dans la tourmente !


Une semaine et demie de traversée plus tard…


Après 10 jours de navigation, on commence à trouver le temps long. Enfin Manon surtout, ça commence à lui peser. Espace confiné, manque d’activités, et une ambiance à bord un poil tendue. La préparation des repas systématiques (moi le midi et Manon le soir) nous pèse un peu – on aimerait que ça tourne, sachant que pendant les premières navigations Franck avait également cuisiné et il se débrouille très bien.

Sur un 25 m² à 4 personnes pendant 15 jours, si l’on ne veut pas s’entretuer, il faut communiquer. J’ai eu une petite accroche avec le capitaine, et la journée fut un peu tendue. Après discussion dans la journée, une « bonne » nuit de sommeil, l’ambiance était plus joyeuse le lendemain. Musique, premier apéro tous ensemble, badgemmon avec Manon, bricolage de cordes pour Philippe et Franck, et on change une deuxième fois d’heure, UTC-3. On se rapproche !

Allez, un petit arc-en-ciel bisounours pour oublier tout ça ! 😃


Voisins de mer


Dorade coryphène pour changer de l’espadon qui nous a quand même tenu 4 repas pour 4 personnes ! Cette fois c’est moi qui m’y colle ; je la sors de l’eau avec Philippe, je la tue et la prépare. 2h pour la vider, découper une partie en ceviche (cuit dans du citron), et l’autre en darnes.

Avec Philippe, attachés au bateau pour découper la dorade



On croise très peu de bateaux au cours de notre traversée. 2 cargos au début, plus rien pendant 10 jours, et de nouveau quelques voiliers les 3 derniers jours. L’un d’entre eux nous contacte par la radio en anglais : 3 norvégiens venus des Canaries à bord d’un monocoque de 33 pieds, qui vont passer 3-4 mois aux Antilles avant de rentrer en Norvège via le Groenland et l’Arctique. Sacré trip pour ces 3 joyeux lurons, qui ont eu dès le départ un problème avec leur bouteille de gaz, et ne consomment donc que de la nourriture « froide » depuis 19 jours !! Dur dur… Pour leur faire honneur, je prépare un beau repas : papillotes de dorades aux légumes, purée de butternut et riz blanc ! 😉

La lumière au bout du tunnel


Le navire chevauche les vagues et file bon train vers la Martinique, l’Ile aux Fleurs. Je profite des derniers quarts pour faire le plein d’images. Orion, Sirius, les Pléiades, Castor et Pollux et toutes ces étoiles qui nous accompagnent au cours de la nuit. Lorsque la lune dort encore, les étoiles filantes éclairent l’espace d’un instant cet univers sombre autour de nous. Puis la lune se lève, majestueuse. Sa lumière se reflète sur ces plaines scintillantes, infinies, au-dessus desquelles la longue houle de l’océan nous élève de plusieurs mètres. Pendant mon quart mes pensées s’évadent… Fascinant de voir les étoiles qui se lèvent au ras de l’horizon – cela n’arrive jamais car il y a toujours un obstacle sur la terre ferme… 7 nœuds de moyenne, soit environ 12 km/h. Finalement c’est comme si on allait du Cap-Vert aux Antilles en faisant un footing !

Cirrus du soir, bonsoir !
La pleine lune en mer



On trinque aux 500 milles restants, puis aux 300 milles. C’était trop tôt, les trois derniers jours sont lonnng… Mais finalement, comme Christophe Colomb il y a un peu plus de 5 siècles qui traversa l’Atlantique à bord de la Pinta, nous apercevons les îles de Martinique et Sainte Lucie après 14 jours de navigation et 2100 milles parcourus !

Franck en plein bricolage, au milieu des vagues
Avec le vrai ciré de marin, prêté par Philippe !



L’atterrissage en Martinique se fait de nuit, à 2h du matin. Longue est l’attente car nous voyons les lumières depuis 18h déjà ! Voiles rangées, ancre jetée au mouillage de St Anne, on sort sur le pont pour observer les alentours. Des centaines de bateaux se découpent dans la nuit, tout comme les collines du sud de l’île. Mais ce qui nous frappe le plus, c’est ce silence insoutenable. On ne comprend pas trop ce qui nous arrive, c’est tellement soudain, différent, bizarre… Ce silence nous donne presque des acouphènes ! Chacun se regarde dans le noir, personne n’ose allumer son téléphone de peur de rompre l’instant. Encore un peu de magie…



Transatlantique, c’est fait !


Nous avons vécu 3 traversées complètement différentes les unes des autres. L’équipage s’est renouvelé à chaque fois, et les conditions étaient bien plus corsées pendant cette transat. La grosse mer, la forte houle, le vent continu de plus de 20 nœuds, le sillage bruyant, les relais à la barre. Malgré tout, cette expérience fut extrêmement enrichissante. Un petit aperçu du monde des marins et de leur jargon technique ; j’ai senti que j’avais passé un cap quand j’ai marqué un jour sur mon journal de bord : « Le bout’ qui tenait la balancine accrochée à la bôme a lâché dans la nuit, par friction contre la bosse de ris » !

Mais aussi une belle reconnexion à la nature et aux éléments. L’eau et l’air. Cette immensité, bleue de haut en bas, simplement divisée par l’horizon, frontière du ciel et de la mer, du connu et de l’inconnu. On subit les aléas de la Nature, les tempêtes, les grands calmes, la houle et les vagues déferlantes.

En pleine manoeuvre, Philippe à la barre, Franck en haut sur la voile (hors-champ) et moi au winch électrique



Epuisés par cette traversée mais toujours aussi heureux après 3 mois de voyage, nous sommes également contents de retrouver la terre ferme. La verdoyante Martinique nous attend, pour quelques semaines de nouvelles aventures, sous le signe du soleil, de la mer, de la jungle et du rhum ! 😀

A bientôt !


Théo

N’hésitez pas à aller voir notre vidéo sur notre navigation ! 😉

15 commentaires

  • Pauwels

    Bravo! Belle aventure autour du monde et au bout de vous-mêmes! Quelles belles découvertes, quels beaux apprentissages! On the road again!

  • René

    Expérience appartement très forte qui va laisser de profondes traces dans les têtes et dans les corps. Rencontre unique avec mère nature ..
    L’accueil chaleureux des Antilles doit être apreciable….appréciez le…
    C’est un sacré pas de côté que vous faites. De quoi être pleinement citoyens du monde.
    VIVEZ

  • René

    Expérience appartement très forte qui va laisser de profondes traces dans les têtes et dans les corps. Rencontre unique avec mère nature ..
    L’accueil chaleureux des Antilles doit être apreciable….appréciez le…
    C’est un sacré pas de côté que vous faites. De quoi être pleinement citoyens du monde.
    VIVEZ

    • Marcel ILTIS

      J’ai pris beaucoup de plaisir à lire le récit de cette Transat écrit avec la très belle plume de Théo. Ce sont peut-être les prémices d’un prochain best-seller …..J’attends la suite des aventures avec impatience …
      Bises à tous les 2 😘
      Marcel

  • Martine

    Très beau récit qui, c’est vrai, donne un peu le mal de mer!! Mais on se rend bien compte , mêm si on savait dèjà plein de choses, de ce qu’a été votre vie pendant cette transat, qui restera , je suis sûre, un excellent souvenirs. Big kiss

  • PATRICK TOUSSAINT

    Merci de votre recit sur votre Transat ! Rêve de tous marins en herbe !!! Vous avez bien décrit je pense toutes les étapes d’un long voyage à 4 dans un espace confiné ou l’on doit passer par toutes les émotions !
    Bravo à vous , encore une expérience qui vousmarquera à jamais!
    A très vite pour la suite,

    Patrick T

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