Nature et culture équatorienne pour Jamais4sanssacs
Retrouvailles
Et voilà… après 3 mois d’attente, de comptes à rebours, les voilà tous dans les bras les uns des autres. Manon réunie avec son papa et sa maman – les larmes coulent ici à l’aéroport de Quito, en Équateur ! 8 mois après notre départ du Pilat dans la Loire, les voilà sur un autre continent, avec nous pour un mois ! Ils semblent contents de nous retrouver, prêts à voyager en sac à dos, à s’adapter à notre rythme et à notre style de voyage 🙂
Pour des raisons calendaires, on a donc opté pour un road-trip sur deux pays : Equateur et Pérou. Arrivés à Quito, ils repartiront de Lima le mois prochain. On a loué pour les retrouvailles un appartement dans le centre historique de la capitale, comme d’habitude très mal isolé mais avec tout le nécessaire pour dormir, cuisiner et laver nos affaires correctement. Et Martine et Christian n’arrivent pas les mains vide… Du saucisson, du morbier, du thé, doliprane, un kway que j’avais commandé pour remplacer celui perdu en Colombie, une paire de chaussures remplacée gratuitement par Merrell, des pochettes de sac de chez Décathlon France, et des cartes du monde qu’on leur a fait imprimer / plastifier pour pouvoir montrer notre itinéraire aux personnes rencontrées sur la route… C’est un peu Noël ! Merci d’avoir ramené tout ça 😀
Bienvenidos en America
A peine arrivés, c’est la grande découverte pour les parents de Manon. Ce qui nous paraît normal après 4 mois en Amérique du Sud ne l’est pas lorsqu’on arrive directement de France ! Ainsi, on se glisse dans leur peau et avec un œil nouveau, on s’émerveille nous aussi de ces vendeurs ambulants, qui vendent de tout et sans aucune logique, du dentifrice, des avocats, des chips, des empanadas ou galettes de maïs, des écouteurs ou des coque de téléphone, ou qui font griller des brochettes de viande sur un barbecue improvisé pendant que leurs enfants égrainent des épis de maïs pour le popcorn qui servira de croûtons dans la soupe ! Toutes ces choses auxquelles on s’était habitué sans même s’en rendre compte !
Quito, sur le qui-vive
À Quito, tout de même, il n’est pas facile de rester serein en permanence. La ville a mauvaise réputation – sur les groupes Facebook où l’on est inscrit, sur les blogs que l’on lit ou via les retours des gens rencontrés en voyage, tout le monde a sa petite et triste anecdote de vol, agression dans les rues ou les transports en commun, au couteau ou au pistolet, à pied ou en moto, par des adultes ou des enfants…
J’étais d’ailleurs à deux doigts d’en faire les frais moi-même. Pour nous rendre dans l’appartement, avant que les parents de Manon n’arrivent, on prend le bus express avec les gros sacs à dos. Bondé, on tente de se faufiler au centre, mais il y a vraiment beaucoup de monde. Je commence à sentir des mains qui descendent les fermetures éclairs de mes poches de pantalon. Je les remonte, commence à stresser, et c’est une troisième personne que je sens cette fois-ci en train de tâter les poches de ma veste. C’est flippant, je bouscule un peu les gens autour de moi pour rejoindre Manon qui a réussi à s’isoler un peu. On ne m’a rien piqué, mais c’était moins une…
Les jours qui suivent, on reste un peu sur le qui-vive, prudents, on ne prendra les transports en commun que sans les gros sacs, et on se déplace en taxi pour aller au terminal de bus.
Histoires urbaines
Les espagnols qui s’installèrent à Quito sur les ruines d’une l’ancienne ville inca, en firent une cité riche et à l’architecture complexe. Une basilique gothique impressionnante, dont les tours en haut desquelles on se rend nous donnent une belle vue d’ensemble sur cette ville de 3 millions d’habitants. Enclavée entre deux crêtes de volcans, la ville s’étire du nord au sud, les quartiers riches en bas et les quartiers populaires (où les habitants nous déconseillent vivement de nous rendre) sur les pentes. On flâne dans les rues, les marchés – on décline poliment une proposition de « cuy cuit » – le cochon d’Inde grillé -, on assiste à la messe dans la grande église San Francisco, on visite l’ancien couvent des jésuites, on fait goûter tous ces fruits exotiques à Martine et Christian : granadilla, tomate de arbol, maracuya, lulo, papaye, goyave, pepino dulce, corossol, pomme-cannelle…
On se rend également dans la boutique d’un suisse qui fabrique et vend son chocolat (typique!). Très intéressant, il nous explique le processus de fabrication, et des différences entre chocolat blanc, au lait, noir, et des pourcentages 60%, 80%, 100%, dégustation et achat à la clé !
L’avenue des volcans
Après une journée en ville, on s’échappe de la pollution en prenant le téléphérique qui longe les pentes du volcan Pichincha. La bataille du même nom, ayant eu lieu entre les forces espagnoles et révolutionnaires, donna lieu à l’indépendance du pays en 1822 suite à la victoire de ces derniers. Là-haut, à plus de 4000m, le vent est vif et l’air est rare, mais la rando est sympa, malgré le monde en ce dimanche 29 mai. On est assez surpris de voir de nombreux trailers, la plupart de plus de 50 ans !
On monte jusqu’à 4530m, encore à 1h du sommet mais le temps se gâte alors on préfère redescendre, malgré le monde qui monte encore.
Le lendemain, départ pour le Sud ! Après 1h de bus, on descend au beau milieu de la panaméricaine, pour rejoindre le Cuscongo lodge. Mais ce soir, il n’y aura pas de chambre pour nous (petite erreur de communication avec l’hostel), alors on plante la tente dehors…. Et ça caille bien ! Réveil autour de 0 degré avec la tente trempée !
Après un bon petit dej complet dans la belle pièce principale, départ pour le Cotopaxi ! Ce volcan emblématique de l’Equateur, 2ème sommet du pays, nous est resté complètement invisible depuis 3 semaines. Mais ce matin, la chance est avec nous, et tandis que l’on s’engage sur une piste au milieu des pins avec Jaime, notre guide-taxi-obligatoire du jour, le brouillard se dissipe et nous révèle le « Cou de la Lune », selon les Incas. Arrivés devant un petit lac à 3800m d’altitude, on se retourne et on peut admirer ce géant. 5890m de haut, une forme conique parfaite dont les pentes changent de couleur au fur et à mesure. Verte-jaune en bas grâce à l’herbe qui pousse encore, la terre devient noire puis rouge, surmontée enfin par une couche blanche de glace, qui diminue malheureusement chaque année. En effet, le refuge que l’on aperçoit, fut construit dans les années 70 au milieu du glacier, il fait aujourd’hui triste mine au milieu des roches, le glacier ayant reculé de plus de 200m d’altitude.
Nous grimpons jusqu’à 4500m sur le volcan d’en face, le Rumiñahui. Après 5h d’une randonnée superbe au milieu des hautes herbes, des falaises et complètement seuls, on rentre au lodge, après avoir eu la chance d’apercevoir un « renard de Magellan », par ailleurs peu farouche – nourri par les gardes du parc ?? Jaime m’assure que non, je l’espère mais sans être certains que les touristes en fassent autant.
Histoires de bus
Le voyage continue vers le sud, direction Baños. On attrape les bus à la volée sur la panaméricaine, en faisant de grands signes dès qu’on en voit un apparaître à l’horizon. S’il ne va pas dans la bonne ville, il repart dans un grand nuage de fumée noire (non sans avoir tenté de nous convaincre qu’il pouvait nous avancer ou que l’autre bus ne passerait jamais!), mais si c’est le bon alors on saute dedans et on tente de se trouver une petite place. Dans 90% des bus équatoriens, les chauffeurs nous passent des films. Pas n’importe quels films… Américains pour la plupart (même si on a eu deux films français au total), d’actions, ayant pour casting soit The Rock (Dwayne Jonhson), Vin Diesel, Liam Neeson ou Jason Statham. Sur Allociné, la note de ces films dépasse rarement les 2,5/5… 🙈 Maintenant que le film est lancé, montez le son 30% au-dessus de l’agréable… et voilà pour le décor !
Un peu de repos ? Que nenni !
Ainsi, on se retrouve à Baños, charmante petite ville aux portes de l’Amazonie, à peu près à la moitié nord/sud du pays. Connue pour ses sources qui sont à l’origine de plusieurs miracles depuis quelques siècles, Baños et son « Agua Santa » (eau bénite) attirent de nombreux touristes et pèlerins en quête de cure, de nature et de défis sportifs. En effet, ceux-ci ne manquent pas : ascension du volcan Tungurahua (encore actif, source de chaleur principale des thermes du village), rafting, parapente, canyoning, tyroliennes, et vtt… On se laisse tenter nous aussi, et on loue 4 vélos pour une grande matinée de descente sur la route des Cascades. Bien sympa, on termine par une gigantesque cascade de 80 m qui se déverse dans le Pailon del Diablo (marmite du diable) dans un raffut assourdissant. Christian et moi remontons en vélo, un peu de sport ça fait du bien !
Pas peur des grosses bêtes ? Et des petites velues ?!
La forêt amazonienne a toujours été pour moi un espace mythique, mystique, féerique et maléfique. De la voir là, à 50km en bas de la vallée, a réveillé en nous 4 une envie d’y aller, immédiatement. L’appel de la forêt. Ce n’était pas prévu pour tout de suite (on pensait y aller au Pérou avec Manon, plus tard), mais après avoir convaincu Martine que les petites bêtes la laisserait tranquille et que le palu se tiendrait à distance, on se met à la recherche d’une lodge et d’un guide. Le soir même et après négociations, c’est trouvé, on part en Amazonie !
Quelques heures de bus plus tard, Juan nous récupère à Tena. Originaire d’une communauté indigène amazonienne, il parle un français excellent, ce qui sera parfait pour Christian ! On s’embarque sur une pirogue motorisée, et on quitte la dernière route goudronnée. Devant nous, la forêt, le fleuve, et derrière nous, la civilisation. Le Napo se jette dans l’Amazone 1000 km plus loin, et elle-même se déverse dans l’océan Atlantique quelques 5000 km devant nous… Les chiffres donnent le tournis, mais on les oublie vite devant tant de beauté… des nuages accrochés aux arbres, qui trônent sur les berges du fleuve, les oiseaux qui s’envolent de ces lianes enchevêtrées… c’est beau, et calme… mis à part le bruit du moteur, on a l’impression de se retrouver sur nos premières navigations Portugal – Canaries – Cap Vert, quand il n’y avait pas encore la longue houle de l’Atlantique…
Authentique ou touristique ?
Le lodge est simple mais le cadre est magnifique. Perché à une petite centaine de mètres au-dessus de la rivière, on emprunte un escalier taillé dans la terre et la jungle pour y accéder. Toute la famille est employée pour faire tourner la boutique : la cuisine est gérée par sa femme et un cousin, son fils et des amis l’aident pour les excursions, un autre cousin et sa femme font le service et préparent les chambres.
Il pleut à verse le premier jour, alors il nous emmène dans une communauté indigène où on assistera à une démonstration d’extraction de fibre végétale à partir d’une feuille, qui, tressée encore et encore pourra servir de support d’artisanat (tapis, paillasses, sacs) ou des ficelles et cordes. S’enchaîne ensuite l’explication du processus de poterie. On avait peur que tout ça soit un peu fake / attrape-touriste, et bien que ce soit clairement un peu trop dans le « paraître », le fait qu’on soit seuls sur place fait passer le tout, et Manon et Martine repartiront même avec un petit bracelet !
Petite anecdote au retour ! Il nous avait promis qu’on pêcherait dans le fleuve. Si on se voyait plutôt la canne à pêche à la main en train de pêcher des piranhas, il nous apprend que ceux-ci ne vivent pas ici car l’eau est trop froide, et de toute façon il pêche au filet ! Avec son fils pour l’aider, il le lance et manœuvre au milieu du fleuve. Quelques minutes plus tard, après s’être laissé dériver, il le remonte une première fois et récupère quelques poissons-chats (3, et pas bien gros !). Il retente sa chance une deuxième fois, mais cette fois-ci pas de bol, le filet s’est pris dans l’hélice du moteur ! Il laisse la pirogue se déposer sur une berge et tous les deux tentent de défaire le sac de nœuds. Christian retient la pirogue sur la berge avec une corde, et moi à l’avant avec une perche. Mais le jour tombe vite… Ils démontent l’hélice et 20 min plus tard le filet est défait ! Mais dans leur hâte, ils ont fait tomber une des vis de l’hélice… et donc impossible de la remonter sur le moteur ! Alors on rentre à la rame, de nuit…! Bien que peu rassurés car en bas du lodge le courant est fort, ils réussissent leur manœuvre à merveille et on remonte sains et saufs ! Pas des pêcheurs pros mais ils gèrent quand même bien leur pirogue 😉
Immersion en pleine nature
Le lendemain, après une nuit calme sous notre moustiquaire rose flashy, réveil 5h45 pour aller voir les oiseaux de la jungle. 2h de marche non pas dans la forêt car c’est un peu trop dense pour bien les voir, mais en face, entre les champs et les rares maisons. Je ne saurais pas redonner les noms de ce qu’on a pu voir, mais c’était un festival de chants et de sifflements, de couleurs aussi ! La grosse surprise reste une espèce de gros dindon volant, que l’on aperçoit en groupe dans les arbres ! « Oiseau préhistorique », comme il dit… (Après recherche, ça s’appelle le Hoazin Huppé)
Un bon petit dej sur la grande terrasse, et on embarque dans la pirogue de Juan. Longue balade au fil de l’eau, c’est toujours aussi incroyable… et on les trouve finalement… un groupe d’une dizaine de singes Saïmiris, microscules bestioles trognonnes ! 🙈 On les observe un petit moment avant de rentrer doucement, en passant par la lagune des caïmans, dans un environnement les protégeant de la chasse des braconniers.
L’après-midi, balade dans la jungle, où Juan nous explique les propriétés de nombreuses plantes, l’importance de chaque espèce dans son environnement. Il nous apprend aussi que l’état n’a pas empêché la mise en place d’entreprises pétrolières au sein du parc national de Yasuni par exemple, ou que l’Equateur a perdu 50% de son territoire (principalement en Amazonie) en 1941 après une guerre qui l’opposait au Pérou ! Impossible de décrire ici tout ce qu’il a pu nous dire, mais on est resté bluffé par sa connaissance et sa capacité à mimer les sifflements des oiseaux, attirants ainsi 2 toucans qui restent malheureusement loin au-dessus de nos têtes !
Le soir, rebelote, marche nocturne dans la jungle avec nos frontales. La partie que redoutait le plus Manon et Martine qui viennent malgré tout ! Encapuchonnés, bottes et manches longues sorties, on avance au milieu du tintamarre infernal des cigales et grillons. Si l’on voit un peu partout des araignées qui courent sur le sol, pas de mygales en vue. Mais des grenouilles grosses comme l’ongle du petit doigt, des oiseaux qui dorment, une chouette qui vole, et une vipère au retour, sous notre chambre !! Juan nous demande aussi d’éteindre une minute nos lampes, et de fermer les yeux pour écouter les bruits de la forêt. Expérience forte…
Très beau séjour que ces 3 jours et 2 nuits en Amazonie, qui ont fait l’unanimité ! On serait bien resté plus mais c’est quand même un budget important, et le temps passe…
Halte dans une petite gare d’altitude
Trois bus et une nuit d’escale plus tard, nous revoilà dans les Andes, dans la vallée qui relie Cuenca à Riobamba, dans le petit village d’Alausi. Le long du chemin de fer construit au début du XXe siècle, mais abandonné depuis 20 ans car pas assez rentable, le village respire la tranquillité. Mignon, paisible, les habitants sont presque tous vêtus d’habits traditionnels comme on a pu le voir à Otavalo. Au programme, petits restos, bel hôtel, jeux, et une superbe rando accompagnée d’un chien adorable !
Ville-musée
Une dernière étape de 3 jours en Équateur, à Cuenca ! Fondée en 1557 sur les ruines d’une ville Inca, la ville de 400,000 habitants est réputée pour son architecture et son ensemble éducatif. Et en effet, le centre est magnifique, mêlant de l’ancien et du moderne, regorgeant de petites ruelles pavées aux vendeurs ambulants, d’un tram (!!), de cloîtres et de bâtiments religieux plus impressionnants les uns que les autres. Entre autres, la Cathédrale de l’Immaculée Conception, avec ses airs de basilique St Pierre, semble écraser la ville avec ses 3 tours, sa largeur impressionnante, toutes ses coupoles et des pierres taillées immenses. Les berges du torrent qui traverse la ville sont aménagées, et c’est suffisamment rare pour être mentionné ici !
On visite également le musée Pumapungo (gratuit !), qui abrite une chouette exposition franco-équatorienne pour les 120 ans de l’expédition de Paul Rivet, ethnologue-médecin-militaire qui coordonna les nouvelles mesures de l’arc méridien équatorien, et découvrit pendant 6 ans de nombreuses espèces animales et végétales (qu’il ramènera en France, comme beaucoup l’ont fait du temps des colonies et explorations…). Le soir, cadeau pour mes 30 ans des parents de Manon, resto français avec au menu une tartiflette pour Manon et un bœuf bourguignon pour moi ! Le rêve 😍
Paramo et parapluie…
A une heure de bus de Cuenca se trouve le parc national Cajas, véritable biosphère protégée des hommes. A plus de 4000m d’altitude, il s’agit de la principale réserve d’eau potable de la ville, donc on comprend l’intérêt de la préserver ! On randonne au milieu des lagunes et des hautes herbes typiques des paramos. Le sentier est difficile, complètement trempé et glissant, et pour atteindre le sommet il faut s’accrocher aux touffes d’herbes pour ne pas tomber. La pluie se met à tomber vers 11h et n’arrange rien… Mais c’est magnifique et si Manon et ses parents souhaitent rentrer au plus court, je continue le chemin que l’on avait prévu. Je me retrouve donc seul, entre ces nuages qui jouent avec les montagnes et les quelques rares oiseaux et mammifères (j’ai seulement aperçut un gros lièvre qui s’est carapaté, les pumas et ours sont restés hors de vue). Au milieu d’un paysage typiquement écossais, je savoure ce petit moment de solitude et d’introspection. Retour à Cuenca après 40 min d’attente du bus sous la pluie…
Tracas des traversées
15 jours se sont déjà écoulés, et l’aventure au centre de la terre (« bon allez permettez-moi l’expression, je viens de finir le bouquin de Jules Verne! ») se termine… On a lu beaucoup de choses pour le passage de la frontière avec le Pérou, qui a très mauvaise réputation. Chaque blog, forum et personne rencontrée y va de son histoire ! Mais on s’est bien renseigné avec Manon et on est prêts à en découdre ! Réveil 4h30, on rend notre chouette Airbnb et on prend le bus de 5h45 qui nous emmène à Huaquillas à la frontière… Après avoir vérifié l’officialité d’un chauffeur de taxi, celui-ci nous dépose au poste frontière (côté péruvien !). Les parents de Manon nous apprennent (maintenant !) qu’ils n’ont pas le justificatif qui explique pourquoi ils n’ont que deux doses (et pas trois car ils ont eu le covid récemment). Or c’est trois doses pour rentrer au Pérou… Une femme, colombienne, se fait refouler devant nous pour cette raison. On passe après elle, et avec Manon on argumente avec fougue pendant une dizaine de minutes, mais sans preuve à l’appui… Finalement elle nous laisse passer, donne aux parents de Manon le précieux papier qui valide nos 3 doses !! Notre niveau d’espagnol a bien augmenté il faut croire ! 😁
La sortie d’Equateur et l’obtention de notre tampon d’entrée au Pérou, le 9ème pays de notre tour du monde, ne sont ensuite qu’une formalité !
Bienvenidos al Perú, la suite pour bientôt !!
4 commentaires
neyret
Votre superbe article nous a permis de revivre notre épopée équatorienne qui nous laisse que de bons souvenirs, nous n’avons qu’une envie…. repartir ……!! à bientôt !!
Sentenac marie
Votre reportage est magnifique, renseigné, et chaleureux.Quel bonheur de vous être retrouvés en famille, j’imagine l’émotion partagée….Les paysages sont sublimes et semblent exigeants pour les mollets! Et le mental. Merci, merci de ces partages qui me réjouissent.
Bonne continuation et bien sûr restez prudents et vigilants
Marie
jamais2sans-sacs
Merci Marie pour ton retour, fidèle au poste ! =D
A bientôt,
Théo
Sentenac marie
Votre reportage est magnifique, renseigné, et chaleureux.Quel bonheur de vous être retrouvés en famille, j’imagine l’émotion partagée….Les paysages sont sublimes et semblent exigeants pour les mollets! Et le mental. Merci, merci de ces partages qui me réjouissent.
Bonne continuation et bien sûr restez prudents et vigilants
Marie